Les Totüms
Une découverte plus que dérangeante.
Entre la période où l’on constate l’apparition du protozoaire et l’homo habilis il s’est écoulé pas loin de 387 millions d’années.
On sait peu de choses concernant cette longue période. Nous avions, jusqu’ici, formulé quelques hypothèses sur l’évolution des êtres vivants mais une grande part du mystère restait encore non élucidé. C’était avant de découvrir cette grotte perdue dans le désert australien.
Des peintures de type rupestres y révèlent une vérité plus que dérangeante.
Des peintures, dont nous ignorons tout de l’auteur, montrent une vérité qui dépasse l’entendement. La grande majorité des scientifiques, des mystiques et autres théologiens sont proprement tétanisés par ce que l’on y voit.
Ces peintures datent d’avant l’époque de sapiens, erectus et habilis, il y a de cela 273 millions d’années. On y découvre la représentation d’esprits en petit nombre.
Le Grand Arbitrage
Des Esprits qui, à ce que l’on distingue, s’avèrent être responsables de l’organisation et de l’évolution de la vie sur notre planète.
Ce que l’on commence à comprendre, à la lecture des différentes scènes représentées, est l’idée d’un Grand arbitrage qui aurait eu lieu à cette époque.
Une sélection capitale organisée par ces figures totémiques pour déterminer qui de tous les êtres vivants était l’espèce la plus à même de suivre une évolution particulière. Un choix qui devait contribuer à développer un être vivant le plus conforme aux ambitions de ces grands ordonnateurs.
La Grande Faute
Mais la surprise ne s’arrête pas là. En effet, devant nos yeux se déroule un véritable drame. Un drame préhistorique en quelque sorte. Un drame qui nous permet maintenant de comprendre l’erreur profonde faite par ces esprits. Un drame qui nous dévoile la face la plus consternante – est-ce encore possible – de l’espèce humaine. Car vous l’aurez compris, ces fresques pariétales nous montrent la “grande Faute” non pas celle d’Eve, la pauvrette, mais celle d’esprits totalement enfumés par la perfidie, les manipulations odieuses et les stratégies abjectes que cet homo protozoüs a fomenté pour être l’espèce élue.
Et tout ceci n’est qu’une infime partie de la grotte. D’autres salles nous montrent ces esprits, véritables amulettes, que certains scientifiques ont décidé de nommer les Totüms du fait de leur représentation totémique, essayant de “rattraper le coup”. On les découvre dans ces nombreuses scènes tentant, à travers différentes images conjuratoires, de transmettre des messages afin que la descendance puisse corriger cette boulette mystique.
Ces représentations rupestres mettent en scène des tentatives multiples pour essayer de faire en sorte que cette espèce mal choisie puisse se protéger d’elle-même.
Dans cette grotte se joue devant nos yeux des scènes aux vertus essentiellement apotropaïques, qui conjurent le mauvais sort et dont l’objectif est d’éviter que la nature primale et foireuse de l’Homo Protozoüs ne compromette définitivement l’ambition première des Totüms.
A l’heure actuelle nous essayons avec précaution et un maximum de sérieux de mieux décrypter ce qui est ici montré, car, comme vous le savez : il ne faut pas jouer avec les amulettes.