Pleine conscience

La douce conscience

Peut-on se vider la tête avec la Pleine conscience ?

PLEINE conscience… cette invite à la plénitude est déjà en soi une forme d’injonction peu compatible avec l’idée de lâcher prise.

Nous préférons parler de « douce conscience » voire simplement de conscience nue, sans autre attribut, sans caractère ni figure imposée. Parce qu’il s’agit de prendre humblement conscience de notre « état d’être », de notre instant de présence. De vivre une suite de micro-consciences comme une série de chrono-photographies qui nous offre des arrêts sur image et nous invite à nous fixer sur l’instant. Cet instant où, même si cela ne semble pas évident, résident des sources de sensations agréables, vivifiantes et salutaires.

Pourquoi se mettre en situation de « douce conscience » ?

Avez-vous remarqué à quel point nous perdons peu à peu contact avec la vie alors même que nous vivons un temps où multiples sont les outils de contrôle ?

Avez-vous remarqué cette perte de familiarité avec le milieu naturel ?

Soupçonnez-vous dans quelle mesure notre lien avec nos ressentis se délite ?

La « douce conscience » c’est réapprendre à poser un regard sur le monde qui nous entoure, un regard enchanté sur un monde vivant. C’est écouter nos sensations fines mais foncièrement porteuses.

Un bain de sensations pour une meilleure condition humaine

Voir à travers notre regard soulagé au maximum de toute signification humaine. Se sentir simplement femme ou homme sans symbolique, sans justification. Se mettre au contact de l’extérieur avec les yeux, les mains, les sens vierges et avides.

Jouir de l’instant présent c’est prendre conscience des petits plaisirs qui rythme notre quotidien à bas bruit.